• BILLET D'HUMEUR

     

    Comment ne pas être d'accord avec ces propos( tenus par Christophe Alévêque, dans Siné mensuel d'Octobre) :

    "...Il n'y a pas que le climat qui se dérègle, l'humanité aussi. Le danger immédiat, ce n'est pas la montée des eaux mais la baisse du niveau général. Des caricatures d'un prophète et une photo d'enfant mort suffisent à bouleverser les évènements...Le choc des photos, faute d'analyse et de mots ! Plus la peine de réfléchir, plus la peine de lire...de réfléchir, il suffit d'attendre les images !".

    Et c'est vrai, ce n'est plus la peine de faire des débats, faisons des polémiques...La surface des chosess suffit, plus besoin de s'intéresser au contenu..C'est peut-être pour cela qu'il n'y a plus de philosophes, des vrais, pas des animateurs de supermarchés !

    Les dirigeants bénissent cette superficialité qui leur permet de régner sur le vide : pas de vision, pas de plan, même pas d'action trop visible qui pourrait amener à s'interroger. Il suffit aux goUvernants de quelques réactions aux évènements, de quelques constats et surtout de beaucoup de chiffres que les pseudos penseurs s'empressent de commenter, tête baissée dans le grand bain de l'immédiat et de l'effet...La stérilité en guise d'esprit d'analyse, c'est tous les jours sur tous les médias, entre deux publicité et la série policière...

    Même l'action dite militante devient de plus en plus virtuelle : on lutte dorénavant en pétitionnant sur le net ! Face de bouc et le tweet comme outils de révolte, plus besoin de sortir dans la rue...pourquoi s'y geler les burnes ? Pourquoi faire le tour de la place, en scandant des "çà suffit", des "y'en a mare"...quand une heure plu tard, tout le monde est rentré bien sagement à la maison dès que le permanent du syndicat a sifflé la fin de la récré ?

    Pourtant la vie, la vraie, vécue par des millions dfe d'individus qui souffrent, n'a rien de virtuelle.

    Mais pour s'en rendre compte, encore faudrait-il arrêter de boire quaotidiennement au biberon médiatique dont la seule fonction est de livrer "les voix de ses maîtres" : l'Etat et le capitalisme...avec la bénédiction dles religions bien sûr, toujours là pour dire qu'il faut souffrir de son vivant pour être heureux au paradis...une fois mort !

    Le retour, depuis quelques années, du cléricalisme n'est pas dû au hasard : plus la société libérale produit des inégalités, de la misère et plus les Etats en appellent aux religions.

    La raison est simple : pendant que le peuple prie pour obtenir plus tard ce qu'il pourrait avoir de suite, il ne lutte pas !

                                                                                                                                       Michel


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :