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LE BRUIT DES BOTTES
FÉDÉRATION NATIONALE
DE LA LIBRE PENSÉE
Membre de
l’Association Internationale de la Libre Pensée (AILP)
10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS
Tél. : 01 46 34 21 50 – Fax : 01 46 34 21 84
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– COMMUNIQUÉ DE PRESSE –
Interdiction des manifestations syndicales :
La dérive autoritaire d’un régime à l’agonie
Isolé, battu, rejeté, méprisé, le pouvoir est à l’agonie. Son projet
de loi « Travail » le mal-nommé - il devrait s’appeler « Le
Capital » tant il est au service du patronat et de la Finance - est
rejeté par les organisations syndicales ouvrières et par
l’immense majorité de la population.
Depuis plusieurs mois, le bloc inébranlable de la CGT, de la
CGT-FO, de la FSU, de Solidaires, de l’UNEF, de la FIDL, de
l’UNL rassemble des millions de manifestants et de grévistes
contre cette tentative de destruction du Code du Travail.
Quelle impudence et impudeur d’oser se réclamer de 1936 pour
messieurs Hollande, Valls, Berger. Voici ce que disait Edouard
Daladier (l’homme qui voulait en finir avec « la semaine des
deux dimanches (les 40 Heures) » dans son discours du 21 août
1938 : « Il faut que, sans formalités inutiles, ni discussions
interminables, toute entreprise qui en a le besoin puisse
disposer des heures nécessaires à son activité et non à un taux
prohibitif. » C’est-à-dire le contenu exact de la loi El Khomri.
Quoiqu’on puisse penser de lui, Léon Blum n’a rien à faire dans
cette galère.
C’est Edouard Daladier, l’homme de Munich, de toutes les
trahisons, de tous les reniements, de la remise en cause des
acquis sociaux de la grève générale de 1936, qui est le véritable
mentor de messieurs Hollande, Valls, Berger. Sous Daladier
perçait déjà le régime de Vichy du Maréchal Pétain. On a les
parrains qu’on mérite.
Allant encore plus loin dans l’ignominie, Messieurs Hollande et
Valls prétendent interdire aux organisations syndicales de
manifester. Coup de menton, déclarations martiales, le
gouvernement emprunte à l’arsenal répressif et
antidémocratique des régimes les plus autoritaires des menaces
attentatoires à la démocratie. Ce gouvernement est à la dérive.
Avec l’état d’urgence, sans cesse renouvelé, le droit de
manifester a été refusé à la Libre Pensée le 5 décembre 2015. Le
gouvernement s’enfonce dans la répression. Il ne contrôle plus
rien, sa seule réponse est l’autoritarisme arbitraire. Jusqu’où
ira-t-il ?
Il faut stopper ce gouvernement dans sa dérive autoritaire !
Il s’agit de la défense de nos libertés démocratiques !
Le droit d’expression, de réunion, d’association, de
manifestation sont des droits fondamentaux dans une
démocratie. Les remettre en cause qualifie à eux- seuls la
véritable nature du régime qui agonise un peu plus chaque jour.
La Fédération nationale de la Libre Pensée appelle à l’union la
plus large pour défendre les libertés démocratiques.
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