• 11 NOVEMBRE 2013

    À 11H DEVANT LE MONUMENT

    suivi du repas des partageux aux Plateaux limousins(Villard)


         Barbarie des guerres de jadis menant à l'abattoir leurs troupeaux d'esclaves
          et fusillant pour l'exemple ceux qui osaient lever le front

            Barbarie des guerres d'aujourd'hui qui déciment professionnellement les populations civiles.

    Barbarie de nos pseudo-démocraties qui font de la peur de l'autre leur
    fondement moral.
    Restons debout et insoumis pour construire une alternative à la barbarie.

    Une de couverture de Creuse-Citron n°22(hiver 2009)


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  • no es una crisis


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  • Le paysan libertaire gaston Couté fait toujours le plein.

    Le Fabuleux Destin à Aubusson accueillait samedi 26 Octobre Michel et Nicole pour dire et chanter Couté . Le public, très nombreux, puisque le lieu était plein à craquer, a été transporté, pendant près d'une heure et demi, par l'excellente prestation de nos deux artistes du Cantal et l'intervention fugace de Patrick en guest star commissaire de police.

    Outre les nombreux contacts et les pots partagés, on ne peut que se réjouir de l'ambiance fraternelle de  la soirée.

    PHOTOS SOUVENIRS

     

     


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  •  Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi.

    Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.

    Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.

    En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.
    Attac France,
    Paris, le 22 octobre 2013  


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  • - Chansons Anarchistes 
    - Chants de la Guerre d'Espagne 
    - Chants de Lutte 
    - Chants Revolutionnaires Allemands 
    - Jean Ferrat 
    - La Commune en Chantant 
    - Chansons Contre 
    - Pour en Finir avec le Travail

    C'EST LÀ, et merci à eux :

    http://vrevolution.free.fr/vinyls.htm


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  • la Science et la Raison face aux d

    Vendredi 11 octobre à Saint-Junien

     

    20h30 Centre administratif Martial Pascaud,

     

                  Salle de réunion n°1, rue d’Arso en Limousin".

     

    Conférencier : Sam AYACHE

    Membre de la Commission Administrative Nationale de la Libre Pensée

     

    (….) Il existe une règle en archéologie : « quand tu découvres un objet dont tu ne comprends pas l’utilité, tu dis qu’il s’agit d’un objet rituel ».

    Au début du XXème siècle, les premières découvertes de l’art préhistorique ont conduit l’Abbé Henri Breuil, homme d’Eglise et préhistorien, à rejeter la théorie du totémisme – chaque élément représenté symboliserait l’appartenance de son auteur à un clan – au profit d’une théorie qu’il a qualifiée de « sympathie magique ».

     

    Selon cette théorie, la grotte ornée serait un sanctuaire permettant de passer du monde profane à celui du sacré où la « sympathie » entre l’homme et l’animal serait révélée. Sur cette base, les croyances religieuses se seraient constituées : le chamanisme, les religions de fécondité très sexualisées, la religion de la « Terre – Mère », etc. pour aboutir aux religions contemporaines. Ami de l’Abbé Breuil et lui aussi préhistorien et religieux, le Père Teilhard de Chardin allait plus loin et pensait que les croyances religieuses avaient évolué de façon linéaire depuis le chamanisme primitif pour aboutir au monothéisme chrétien.

     

    Pour les Libres Penseurs, qui se placent d’un point de vue scientifique et rationaliste, ces théories posent une double série d’interrogations.

    Une première série de questions est d’ordre philosophique et concerne les rapports de l’Homme avec la réalité qui l’entoure : le monde est-il uniquement peuplé de choses matérielles ou existe-t-il des esprits invisibles qui régissent la destinée des hommes et des animaux ? L’Homme est-il maître de son propre destin ou simplement le jouet de ces forces invisibles qu’il faudrait craindre et vénérer ?

     

    Une seconde série de question est d’ordre historique et concerne l’évolution des rites religieux et des objets rituels : existe-t-il un lien entre les croyances chamanistes anciennes et les religions actuelles – qu’elles soient polythéistes ou monothéistes comme le christianisme ? Et s’il existe un tel lien, de quelle nature est ce lien ? Quelles différences de sens y a-t-il entre une amulette découverte dans un tombeau égyptien et une effigie de la Vierge achetée à Lourdes, entre un gris-gris africain et une icône grecque ? (…)

     

    Sam AYACHE

    Qu’est ce que la Libre Pensée ?

     La Libre Pensée repose sur quatre principes fondamentaux:

     Elle est pour la laïcité institutionnelle car elle refuse toute ingérence des religions dans la société civile et dans les institutions républicaines.

     Elle agit pour le strict respect de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905.

     Elle est pour une totale liberté de penser car elle considère les religions comme l’une des principales sources d’oppression et d’obscurantisme de l’Humanité. Elle réfute toute vérité révélée, récuse tous les dogmes. En ce sens elle est antireligieuse.

     

    Elle est pacifiste car elle refuse que les peuples se massacrent pour des intérêts qui ne sont pas les leurs. Se prononçant pour le désarmement unilatéral, elle est internationaliste car elle place les intérêts des peuples au-dessus de toute autre considération. Elle est anti militariste.

     

    Elle est sociale car elle refuse toute exploitation économique qui, comme l’oppression politique et religieuse, ne vise qu’à assujettir l’individu au détriment de ses droits légitimes. Elle milite pour l’émancipation totale de l’individu.


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  • UN BON RAPPEL À L'ORDRE POUR LE VALLS BRUN

     

    Publié sur Humanite (http://www.humanite.fr)

     

    Manuel, souviens-t-en...
     
    1 Octobre, 2013
    le ministre de l’intérieur va-t-il entendre cet appel à la mémoire ?
    "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche.
    La tribune:
    Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV [1], que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.
    Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation.
    Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc « vocation », selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l’as pas fait et je comprends parfaitement, de même que je comprends totalement ton souhait de devenir français. Cela sans l’ombre d’un doute.
    Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en Espagne pour
    combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort (1), Manuel. Des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de la Jarama, en 1937. Je ne te demande aucun remerciement, ni certainement pas la moindre compassion. Je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu’il ait fait ce choix, quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n’avais que neuf ans et ma sœur, dix-huit.
    La guerre mondiale est venue. Et les camps nazis se sont aussi ouverts aux Tziganes. Tu le sais.
    Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d’Espagnols se sont engagés dans la Résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l’âge puisque il est né en 1923.
    Georges Séguy et d’autres sont entrés en résistance à seize ans. Je ne lui reproche aucunement de ne
    pas l’avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la Résistance contre le franquisme, puis ensuite contre le nazisme et le fascisme. Contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient «vocation» à retourner ou à rester dans leur pays d’origine, ces «étrangers, et nos frères pourtant»...
    Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour devenir ou être membre de l’Union européenne: le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m’en étais fortement inquiété à l’époque. En tant que député, je suis allé à Bruxelles, auprès de la Commission, pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m’a souri au nez, figure-toi.
    Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? Ces pays d’origine ne sont pas des dictatures, c’est certain.
    Mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant. Alors toi, l’Espagnol devenu français, tu ne comprends pas? Fuir son pays, tu ne comprends pas? Toi, tu ne comprends pas que personne n’a «vocation» à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adepte de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais
    pourtant que le mot «race» va disparaître de nos lois. À juste titre car il n’y a pas de races, juste une espèce humaine. Et les Roms en sont.
    La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pas sur de pauvres individus qui n’en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»
    Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Tes propos me font gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour «ça»?
    Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus «ces étrangers, et nos frères pourtant».
    (1) En 1953
    • A lire aussi:
    Manuel Valls persiste et signe [2]
    La "question rom" ou la stigmatisation banalisée [3]
    Jean-Claude Lefort


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