• Quel est le projet pour Courbefy ?

     

     Abandonné depuis 2008, le hameau de Courbefy a été acquis aux enchères le 21 mai 2012 pour la somme de 520.000€ par un acquéreur coréen, de son vrai nom Boo Byung-eu, se faisant appeler Ahaë.

     

     C'est un personnage controversé, plusieurs fois condamné. Sa fortune et un généreux mécénat lui permettent d'organiser des expositions de photographies dans des lieux prestigieux (Louvre, château de Versailles) et de se présenter comme un artiste reconnu.

     

     Il suggère que Courbefy pourrait devenir un centre artistique.

     

     Il est retrouvé mort dans des circonstances mal élucidées en juin 2014 et la question se pose de savoir qui aujourd'hui est le propriétaire légal de Courbefy (ses héritiers, une fondation ?).

     

     Depuis 2012 rien ne se passe si ce n'est l'envahissement progressif du site par la végétation, sa dégradation par le vandalisme et le pillage, tout cela dans l'indifférence des pouvoirs publics et la consternation des citoyens soucieux de préserver un site exceptionnel porteur de l'âme de ce pays.

     

     C'est alors que germe l'idée d'occuper trois des bâtiments du lieu qui en compte vingt et un (ceux qui ont accueilli un temps des colonies de vacances) pour en faire un centre de rencontre ouvert à tous destiné à des activités culturelles et associatives dans une perspective non marchande.

     

     Il s'agit simplement faire revivre le lieu, de l'entretenir, d'en faire, selon le souhait des occupants, un Centre de Recherche International pour un Monde Meilleur (CRIMM).

     

     C'est Damien COMBIER, fondateur du « Cirque allant vers », qui prend l'initiative avec des amis, en occupant sans effraction les bâtiments (tout est déjà ouvert à tous les vents) , en débroussaillant, en les équipant sommairement pour pouvoir y résider et organiser une première rencontre festive ouverte à tous ce 31 octobre.

     

     Vendredi 16 octobre, la gendarmerie, conduite par un élu de la commune de Bussière Galant ému par cette atteinte au droit sacré de la propriété, vient constater l'occupation et signifier aux occupants qu'elle est illégale. D'autres visites de la gendarmerie se feront les jours suivants sans entamer la détermination des occupants qui recevront de nombreux amis venus les soutenir ainsi que les équipes de reportage de plusieurs médias régionaux.

    contact : 

    Ecohameau du Moulin de Busseix

    Route de Busseix

    87500, Ladignac le Long31

     

                                                                          


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    Comment ne pas être d'accord avec ces propos( tenus par Christophe Alévêque, dans Siné mensuel d'Octobre) :

    "...Il n'y a pas que le climat qui se dérègle, l'humanité aussi. Le danger immédiat, ce n'est pas la montée des eaux mais la baisse du niveau général. Des caricatures d'un prophète et une photo d'enfant mort suffisent à bouleverser les évènements...Le choc des photos, faute d'analyse et de mots ! Plus la peine de réfléchir, plus la peine de lire...de réfléchir, il suffit d'attendre les images !".

    Et c'est vrai, ce n'est plus la peine de faire des débats, faisons des polémiques...La surface des chosess suffit, plus besoin de s'intéresser au contenu..C'est peut-être pour cela qu'il n'y a plus de philosophes, des vrais, pas des animateurs de supermarchés !

    Les dirigeants bénissent cette superficialité qui leur permet de régner sur le vide : pas de vision, pas de plan, même pas d'action trop visible qui pourrait amener à s'interroger. Il suffit aux goUvernants de quelques réactions aux évènements, de quelques constats et surtout de beaucoup de chiffres que les pseudos penseurs s'empressent de commenter, tête baissée dans le grand bain de l'immédiat et de l'effet...La stérilité en guise d'esprit d'analyse, c'est tous les jours sur tous les médias, entre deux publicité et la série policière...

    Même l'action dite militante devient de plus en plus virtuelle : on lutte dorénavant en pétitionnant sur le net ! Face de bouc et le tweet comme outils de révolte, plus besoin de sortir dans la rue...pourquoi s'y geler les burnes ? Pourquoi faire le tour de la place, en scandant des "çà suffit", des "y'en a mare"...quand une heure plu tard, tout le monde est rentré bien sagement à la maison dès que le permanent du syndicat a sifflé la fin de la récré ?

    Pourtant la vie, la vraie, vécue par des millions dfe d'individus qui souffrent, n'a rien de virtuelle.

    Mais pour s'en rendre compte, encore faudrait-il arrêter de boire quaotidiennement au biberon médiatique dont la seule fonction est de livrer "les voix de ses maîtres" : l'Etat et le capitalisme...avec la bénédiction dles religions bien sûr, toujours là pour dire qu'il faut souffrir de son vivant pour être heureux au paradis...une fois mort !

    Le retour, depuis quelques années, du cléricalisme n'est pas dû au hasard : plus la société libérale produit des inégalités, de la misère et plus les Etats en appellent aux religions.

    La raison est simple : pendant que le peuple prie pour obtenir plus tard ce qu'il pourrait avoir de suite, il ne lutte pas !

                                                                                                                                       Michel


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  • À POIL ! À POIL !

    Soutenons les insurgés d'Air France !

    Des patrons pleins aux as se réunissent pour décider de licencier 3000 salariés. Les salariés font une intrusion dans la salle, égratignent quelques peu leurs maîtres. La classe politique dans sa quasi majorité condamne. Quoi de plus normal ?

    Quant à nous, anarchistes, communistes, révolutionnaires, nous ne faisons pas partie de la classe politique. Nous n’avons pas de privilèges à défendre, nous ne craignons pas la juste colère populaire, nous la partageons et nous aimerions qu’elle submerge jusqu’aux dernières miettes de ce capitalisme pourri.

    Nous ne partageons pas non plus le souci de respectabilité des organisations telles la CGT qui proclament :

    "TOUTES LES VIOLENCES SE CONDAMNENT !"

    comme d’autres s’amuseraient à mettre dos à dos une intifada et une intervention militarisée, et qui se félicitent même d’avoir participé au sauvetage de quelques crapules :

    La CGT et la quasi totalité des organisations syndicales de l’entreprise ont condamné avec fermeté ces agressions. Dans un entretien au Point, Xavier Broseta, DRH de la compagnie, raconte comment, grâce à l’aide du syndicat, il a pu quitter les lieux : « Des délégués CGT, que j’ai remerciés ensuite par SMS, sont venus m’aider à sortir de la salle ».

    Tout ceci alors même qu’il est plus que probable que de nombreux militants syndicaux, y compris de la CGT, aient participé à cette action, de l’ouverture des portes jusqu’à la mise en déroute de la direction.

    Les déclarations d’un Valls et autres politiciens suintent la peur des dominants non pas de subir le même sort, mais de perdre le contrôle d’une situation qui pourrait aller beaucoup plus loin. Car l’acte de justice élémentaire serait, quand des patrons ayant fait leur beurre pendant des années sur le dos de leurs salariés se permettent ensuite de se débarrasser d’eux par milliers, de les priver non seulement de leur chemise, mais également de les exproprier de tous leurs biens, et de les expulser vers une destination sans retour possible.

    Les salariés d’Air France ont esquissé un geste dans la seule direction qui puisse apporter une transformation réelle de la société : l’action directe, la rupture de la paix sociale. Ils méritent à ce titre tout notre soutien.

    Nous avons compris les mots de Manuel Valls comme l’appel à une répression impitoyable de cette jacquerie moderne. Nous appelons tous ceux qui subissent quotidiennement l’exploitation, l’humiliation au travail ou à Pôle Emploi, face à la police ou aux juges, à ne pas se laisser intimider par ces paroles menaçantes, et à se préparer à soutenir publiquement, financièrement, ces personnes méritant tout notre respect.

    Collectif "Hop la chemise" 8 octobre 2015


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